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À propos

Né à Montréal (Québec, Canada) en 1976, Mathieu Poirier est concepteur d’éclairage et photographe depuis une quinzaine d’années. Il a étudié la photographie au Collège Dawson. Ses études lui permettront d’acquérir une compréhension indéfectible dans la relation établie entre les corps et la lumière.

 

D’instinct, il transposera sa passion primaire dans les arts de la scène. Il réalisera dès lors, ses premières conceptions d’éclairage. Pour l’artiste, l’éclairage scénique permet de se balader à travers un ensemble photographique toujours en mouvement. C’est ainsi qu’il amène le spectateur à positionner son regard là où se mêle l’action et la poésie des œuvres animées pour en magnifier l’émotion. 

 

Il collabore avec plusieurs chorégraphes montréalais dont George Stamos  Cloak (2010) , Ghislaine Doté, Mâle de femme (2006), Aboubacar Manné  Djougoufaga (2006), Nikolas Dixon Appliance of men (2004) et Dave St-Pierre No Man’s land Show (2003).

 

De 2004 à 2007, il signe les éclairages du spectacle franco-ontarien L’écho d’un peuple. Il conçoit aussi les éclairages pour les deux premiers volets du spectacle de rue du Cirque du Soleil Les chemins invisibles : Les chemins invisibles (2009) et Le sillon des rêves (2010). De plus, en 2010, il effectue les éclairages de la cérémonie d’ouverture de la FIBA à Istanbul, mis en scène par Michel Laprise.

 

En 2012, il réalise les éclairages d’une version cirque du ballet de Maurice Ravel Daphnis et Chloé avec le cirque Éloize et l’Orchestre symphonique de Montréal. Toujours en 2012, il imagine les éclairages pour la tournée du chanteur turc Yalin et la chanteuse égyptienne Ziynet Sali.

 

Dans le cadre de l’édition 2013 du festival Montréal complètement cirque, il participe à la création de la pièce Iron Worker Local 777 de la Fabrique Metamorphosis, un spectacle de cirque immersif présenté à la Satosphère de la SAT.

 

Il collabore également au théâtre avec la Société Richard III Bérénice (2012), Le jeu de l’amour et du hazard (2013) ainsi que le théâtre Denise Pelletier Le barbier de Séville (2015), pièces où il en conceptualisera les éclairages.

 

Concepteur d’éclairage aguerri, la photographie, passion fondatrice de Mathieu Poirier, n’a cependant jamais cessé d’habiter ce dernier puisqu’il les explore toutes deux en continu. Ses multiples voyages, sur l’ensemble des continents, ont grandement affûté l’œil de l’artiste et lui ont permis de trouver un angle permettant une proximité inéluctable avec ses sujets. C’est donc avec une sensibilité et un regard intimiste que Mathieu Poirier nous a proposé, au cours de quelques expositions, ses œuvres photographiques : La naissance d’une murale (1996, 1997), Temps 9 (2012) et Deux pays, un regard (2015).