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À propos

Installé au Québec depuis 1989, il met son expérience professionnelle au service d’organisations culturelles majeures afin de pouvoir y développer sa vision de culture participative.

Dès 1989, il devient directeur général d’Oxy-Jeunes et mettra en place différentes activités artistiques rejoignant un public cible de jeunes de 16-18 ans. En développant et en mettant en place le Festival International de Créations Jeunesse, il permettra au grand public de mieux saisir les réalités culturelles jeunesse tout en suscitant différents débats dans les médias. En 1994, suite à une crise majeure au Québec, due à un différent violent entre autochtones mohawks et québécois, il s’associe à un projet qui permettra à une soixantaine de jeunes de faire une tournée de réconciliation. Démarche qui aboutira sur un documentaire.

En 2000, lors du sommet du Québec et de la Jeunesse, il sera mandaté par le Ministère de la Culture et des Communications pour présenter un mémoire sur les réalités culturelles jeunesse.

En 2001, il est appelé à assumer la coordination du festival Vue sur la Relève. Festival qui s’adresse à tous les créateurs émergents tant en musique, théâtre, danse ou chanson. Beaucoup de créateurs professionnels, qui sont installés aujourd’hui dans le paysage culturel professionnel, sont passés par le Festival Vue sur la Relève.

En 2005, il est approché par la TOHU (Cité des Arts du Cirque), nouvelle structure de diffusion, associée au Cirque du Soleil, pour y assumer la direction de la programmation. Cette proposition, avec sa triple mission : faire de Montréal une capitale internationale de cirque, permettre la réhabilitation d’un des plus grands sites d’enfouissement, comme de participer activement à la revitalisation du quartier Saint-Michel, deuxième quartier le plus pauvre au Canada, ne pouvait que l’emballer. Outre ses trois volets de programmation, il pourra développer, avec Louis Bouchard, le concept de la falla comme projet fédérateur de mobilisation culturelle dans une réalité très multiculturelle. Si tous les ans, aux mêmes dates, le public ne veut pas manquer ce rendez-vous incontournable, c’est qu’il est témoin d’une proposition artistique novatrice et rassembleuse qui s’appuie sur des valeurs sociales qui donnent à ce projet une dimension symbolique très forte qui fait la fierté des montréalais et montréalaises.