Alexandre Martel (Anatole)
D’abord, il y eut le garçon, nommément Alexandre Martel, qui chante toujours la pomme dans les rangs de Mauves. Mais, au détour du printemps 2014, il y eut scission, divorce entre le garçon et le squelette. Le paquet d’os, nommément Anatole, loua une chambre à L.A. où il écrivit frénétiquement un paquet de chansons transpirant l’expérience urbaine américaine, la déclinant sous ses formes paranoïaques, érotiques et fugitives. Lorsqu’il sort du placard, Anatole convie le public à une relecture théâtrale où l’expérimentation côtoie l’explosif, où les craintes que peuvent susciter l’apparition d’un squelette articulé croisent le fer avec la poésie d’une vie sans cesse recherchée, sans cesse dénichée en creux dans le mouvement puisque, sous les feux de la rampe, il faut bien se brasser l’ossature.