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À propos

Stéphane Jolicoeur a débuté dans le monde du spectacle très tôt soit en 1979 à l’âge de 10 ans. Son père était propriétaire d’un hôtel / cabaret où se produisait différents artistes les week-ends tel : Dino L’Espérance (César et les Romains), Gilles Girard (Les Classels), Lévis Bouliane, Willie Lamothe, Marcel Martel, Bobby Hachey, Michèle Richard, Renée Martel, Roméo Pérusse, Serge Grenier (Les Cyniques), Gil Tibo, et pleins d’autres. Il a donc eu l’immense chance de découvrir le métier très tôt « à la dure » en aidant le « house band » et les artistes à s’installer et régler les éclairages (très rudimentaires) pour ces spectacles. Une passion s’est développé en lui.

Lors de ses études secondaires, il participait aux spectacles de noël et de fin d’année de l’école en donnant un coup de main à la technique mais aussi en y faisant des reprises de monologues d’Yvon Deschamps et de sketch des Cyniques. Il a aussi fait partie de la troupe de théâtre amateur et de la ligue d’improvisation. Pour ses 16 ans, plutôt que de faire comme ses copains et d’aller faire ses cours de conduite il s’est procuré sa première basse électrique et a fondé un groupe. Sa dernière année au secondaire il à fait partie du stage band de l’école et il accompagnait ses amis, tout comme son groupe lors de leur prestation dans les spectacles de noël et de fin d’année.

Étant d’un naturel curieux, aimant autant les sciences que l’histoire et la littérature mais ayant un grand appétit pour les arts. Il a fait trois demandes lors de son inscription au Cegep, soit : sciences pures, histoire / littérature et cinéma. Bien qu’accepter dans les trois cursus, il a choisi d’aller étudier en cinéma et ce fut une révélation pour lui, la réalisation et la scénarisation ne l’intéressait pas mais l’image, le cadrage, la composition, la photo, la lumière le passionnait. Sa première grande découverte, qui est devenu son livre de chevet : « Des Lumières et Des Ombres » d’Henri Alekan. Il a donc fait ses débuts de façon professionnel en 1987 à St-Jérôme lors de ses études en cinéma et a ainsi assisté aux premiers balbutiements de Diffusion En Scène, organisme de diffusion implanté à Saint-Jérôme. Il a commencé comme technicien et au fil du temps il est devenu responsable de salle, éclairagiste et projectionniste.

En parallèle, il travaillait pour une compagnie de location de son et d’éclairage comme technicien et au fil du temps il a pu faire ses premiers concepts d’éclairage. Travail qu’il a poursuivi dans la salle du Cegep. Il a développé un grand intérêt pour le théâtre en allant voir des pièces au TNM, NCT, Espace GO, ENTC et c’est à ce moment qu’il a compris les possibilités en lumière. Les éclairages qu’il a pu voir de Michel Beaulieu et Guy Simard ont développé son questionnement. Par conséquent, sa grande curiosité l’a poussé à aller un peu plus loin et il s'est inscrit à L'École nationale de théâtre du Canada, en création / production. Il y a fait de grandes rencontres; José Descombes, Micheal Eagan, Jean-Pierre Ronfard, André Brassard, Kim Yarochevskaya, Guy Simard, Claude Goyette​, Claude Accolas, Stéphane Mongeau, Gilbert Grondin, Paule Maher, Alice Ronfard, Wajdi Mouawad, Katherine Gadouas, Richard Soly, Charles Maher, etc…

Gradué en 1996, il a été l’assistant de Guy Simard jusqu'en 2002. Ce dernier a été son professeur à l’ENTC mais surtout, depuis, son mentor. Stéphane a accumulé depuis le début de sa carrière une feuille de route bien remplie en collaborant à plus de 600 productions scéniques comme concepteur d'éclairages, assistant concepteur d'éclairages, directeur technique, directeur de production, consultant technique ou chargé de projet. Jusqu'en 2006, ses conceptions d’éclairages ont voyagé sur d'importantes scènes au Canada, aux États-Unis et en Europe. Son travail lui a d'ailleurs valu des nominations de L’Académie québécoise du théâtre et de l’ADISQ. ​
En plus de sa collaboration avec Guy Simard, il a aussi travaillé avec de grands créateurs tels François Barbeau, Denis Marleau, Robert Lepage, Gilles Ste-Croix, Bernard Uzan, Gilles Maheu, Brigitte Haentjens, Alexis Martin, Guillermo De Andrea, Jean Bard, François Girard, Alain Lortie, Franco Dragone, Lorraine Pintal, René-Richard Cyr, etc…​

Parmi ses autres contributions, en 2004 et 2005, en tant que consultant chez Prisma-Scène, il a élaboré la liste de remplacement de tous les appareils d’éclairage du Théâtre Denise-Pelletier, conçu l’éclairage de base permanent pour les expositions à l’Insectarium de Montréal et participé au projet de remplacement des gradateurs des salles Wilfrid-Pelletier, Maisonneuve et Duceppe de la Place des Arts. ​

De 2007 à 2010, Stéphane a aussi travaillé sur de nombreux projets du Cirque du Soleil dont OVO, Love, ZED, KA et Kooza. Il a aussi participé à la conception du système de rideaux acoustiques de la Maison Symphonique de Montréal. En 2011, il est entré en poste chez SNC-Lavalin pour le projet de la Maison Symphonique de Montréal. Il y a occupé le poste de coordonnateur technique et était aussi responsable des formations sur les systèmes d’éclairage scénographique et architectural ainsi que sur les systèmes de porteuses, réflecteurs motorisés et tiroir du chœur. Il a aussi fait le concept des éclairages scénographiques pour l’orchestre. ​

C'est en 2015 qu'il revient dans son patelin, Saint-Jérôme, pour occuper le poste de directeur technique chez Diffusion En Scène - Théâtre Gilles Vigneault. Ce bâtiment tout neuf offre de nombreuses possibilités. Il y a coordonné les travaux de construction jusqu’en 2017 et a mis en place le fonctionnement du département technique. Il a conçu les listes d’appareils d’éclairage, de son et de machineries et le plan de base des éclairages scénographiques. Stéphane a continué d'y signer des conceptions d'éclairage, notamment pour The Bowie Revisited Show, National Slide, Michel Pagliaro, Plume Latraverse, Nikamu Mamuitun, Gilles Vigneault, Jean-Marc Parent, Elisapie Isaac, Jessy Cook, L’Orchestre Symphonique de Laval, les Lancements de saison, Projets spéciaux et autres. ​​

Depuis octobre 2020, il est retourné à ses premiers amours soit la conception lumière. Il travaille en parallèle comme directeur technique à l’Orchestre Symphonique de Laval depuis janvier 2021. 

Toujours à l’affût de transmettre un « savoir et une méthodologie qui se perd », il offre des formations en conception d’éclairage sur la base du métier soit : la lumière. Il travaille en parallèle à colliger, mais surtout documenter le travail des principaux concepteurs et théoriciens d’éclairage depuis 1900.