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Education

Inspiré des pratiques somatiques, zen, relationnelles et transdisciplinaires, Entre les zéros et les uns vise à nous reconnecter à nous-mêmes pour explorer des univers visionnaires et interstitiels et sortir de la binarité, des impasses et des patterns de nos habitudes cognitives et numériques. Cet atelier permet d’affiner une sensibilité somatique, des capacités de pleine conscience et une curiosité matérielle pour favoriser la créativité, la présence relationnelle et performative en lien avec nos téléphones, tablettes et ordinateurs. L’atelier est offert par deux collaboratrices de longue date, qui partagent un intérêt commun pour la danse, la performance, le somatique et l’improvisation. Elles se complémentent dans leurs expertises respectives (hacking féministe, art relationnel, performance et pleine conscience pour Anne Goldenberg, et danse, somatique, vidéo danse, et Science de la dance pour Karine Rathle).

Objectifs
Développer un lien de présence, de curiosité et de bien-être pour ouvrir l’espace de notre créativité dans nos rapports aux outils numériques. Susciter une réflexion personnelle et collective passant par le corps pour créer des perspectives d’émancipations créatives et solidaires. Approfondir notre expérience somatique, visuelle, performative, matérielle et spirituelle de nos pratiques numériques. Visualiser les processus à l’œuvre dans nos machines, esprits, cœurs et corps au travail. Par le biais d’exercices et d’explorations guidées, les participant(e)s parcourent ainsi des questionnements vis-à-vis de ce qui gouverne les rapports entretenus avec leurs outils de communication. Plus exactement l’atelier vise à :

• Partager et renforcer des pratiques de soin dans nos rapports aux technologies numériques

• Ralentir les processus et affiner l’attention portée à nos corps et esprits au travail.

• Déployer la créativité en lien avec les besoins physiques, cognitifs, sensibles, émotionnels.

• Ouvrir un espace de curiosité envers les outils et artéfacts cognitifs que nous utilisons, leurs origines, leur matérialité, leurs limites et capacités, les exploitations et dépossessions qui y sont attachées.

• Dessiner des perspectives de sortie du consumérisme, du spectaculaire et de l’esthétique relationnelle des systèmes d’exploitation.

• Favoriser des postures, des gestes et des intentions créatrices authentiques, lentes, humaines, cyborg, visionnaires, spéculatives et attentives.



Biographie des formatrices
Anne Goldenberg (nom d’artiste goldjian) est une chercheuse transdisciplinaire, danseuse et artiste multimédia s’intéressant aux aspects politiques, épistémiques et poétiques des dispositifs numériques. Doctorante en communication et en sociologie, elle a rédigé sa thèse sur « La négociation des contributions dans les wikis publics ». Ce travail théorique l’a amenée à poursuivre ses recherches sur le monde numérique à partir d’une posture transdisciplinaire : elle intègre depuis bientôt 6 ans une pratique en performance, art relationnel, mouvement relationnel, improvisation et installation à partir de médias mixtes. Elle s’est formée notamment au RAIQ avec des professeurs en art performance, art relationnel et art dharma, ainsi qu’auprès de Easternbloc pour des ateliers en arts électroniques. Elle est cofondatrice du collectif de hacking féministe Femhack, et du collectif international Hacking with care. Impliquée dans une diversité de collaborations interdisciplinaires, elle dirige aussi le projet collectif d’art relationnel numérique l’ERSE. Inspirée par la culture libre, elle explore surtout les relations entre le matériel numérique, les dispositifs participatifs, l’action publique et collective. En tant que technoféministe, elle facilite aussi le processus participatif et l’apprentissage mutuel et aime rendre visibles, lisibles et malléables les processus de co-construction des connaissances. Elle politise et ritualise le soin dans les milieux activistes. Elle introduit des pratiques relationnelles (vers les humains et les technologies) dans les arts numériques et la culture hacker, et crée des espaces intimistes visant à nourrir l’émancipation collective.

Karine Rathle est interprète, enseignante, chorégraphe et chercheuse en danse et en science de la danse. La danse a fait partie intégrante de la sa vie et elle a développé une base solide en ballet classique à Pierre Laporte. Depuis, elle a étendu son expérience en incluant la danse contemporaine, le tango argentin, l’improvisation contact, la danse moderne et le flamenco. Elle a possède une grande connaissance dans le domaine de la somatique qu’elle intègre dans sa pratique en danse et son enseignement. Elle est cofondatrice et codirectrice du studio de danse et création Fleur d’asphalte à Montréal. Elle a une maîtrise MSc en science de la danse de Trinity Laban Conservatoire of Music and Dance (Londres, Royaume-Uni). Elle a enseigné dans de grandes écoles et conservatoire à Londres tel que Bird College, Trinity Laban et le Central School of Ballet. Karine a dirigé plusieurs formations de professeurs en danse sur différents sujets pédagogiques et techniques. Récemment, elle a travaillait au Caire en Égypte, où elle dirigeait la formation de formateur dans le domaine de la science de la danse appliquée. Elle a aussi présenté son travail lors de plusieurs conférences internationales. Elle a fait des performances au niveau international et continue de créer de manière multidisciplinaire et collaborative. Elle explore dans ses créations et ses collaborations la relation entre la technologie et la performance, et l’intention qui lui est dédiée

Évènement Facebook http://bit.ly/2yS3tr7

Coût 75 $

Durée 12h

Horaire Février

Lieu Studio 303, situé au 372 Rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal

Nombre de participant-es accepté-es 12

Pour vous inscrire, veuillez nous contacter par courriel à info@raiq.ca ou par téléphone au (514) 868-8011.